La surcharge des universités au Maroc 2012-2013


La Rentrée universitaire 2012-2013

 la surcharge des universités Au Maroc

La surcharge des universités au Maroc
Ministre de L’enseignement supérieur

Dans un entretien accordé à la MAP ( Maghreb Arabe Presse) à l’occasion de la rentrée universitaire 2012-2013, le ministre de l’Enseignement supérieur Lahcen Daoudi a souligné que le nombre des lauréats du baccalauréat était estimé à 176.000, alors que l’effectif des inscrits à l’université a dépassé 210.000, soit 34.000 étudiants de plus que prévu. Une situation qui a engendré une pression en ce qui concerne les places disponibles et l’effectif des enseignants.

Pour redresser cette situation, 600 postes budgétaires ont été réservés aux enseignants en 2012, dont une grande partie affectée aux universités Ibn Zohr à Agadir et Sidi Mohammed Benabdellah à Fès, qui souffrent en particulier du sureffectif, a expliqué M. Daoudi. La capacité d’accueil de ces universités a été également renforcée, a-t-il ajouté.

Pour cette année, le problème est ainsi presque résolu concernant le nombre d’enseignants et des places disponibles dans les établissements universitaires, a poursuivi M. Daoudi, relevant toutefois l’impossibilité de revoir à la hausse, à l’heure actuelle, le nombre de places dans les instituts et les facultés de médecine et de pharmacie, où la capacité d’accueil est saturée au maximum.

M. Daoudi a, d’autre part, estimé que l’ouverture d’universités étrangères au Maroc constitue une alternative pour résoudre la problématique posée par la capacité d’accueil des établissements et qui contraint des étudiants à s’inscrire à l’étranger.

Abordant la question de la suppression de la gratuité des inscriptions dans les instituts et les facultés de médecine pour les étudiants issus de milieux aisés, le ministre a précisé que rien n’est décidé à ce sujet, précisant que cette question relève des attributions du gouvernement dans son ensemble.

“J’ai simplement tiré la sonnette d’alarme, car si nous voulons  vraiment réussir un saut qualitatif dans le secteur, nous ne pouvons plus continuer avec la mentalité des années soixante et soixante-dix”.
LAHCEN DAOUDI

A propos de la répartition territoriale des bourses, le ministre a indiqué que le décalage entre les régions est à la source du déséquilibre en matière d’octroi de bourses universitaires. Le nombre des bourses passera de 180.000 à 210.000 et le montant de la bourse sera valorisé de 200 DH/mois pour les étudiants du cycle de Licence, et de 300 DH pour ceux du Master et du Doctorat, a précisé le ministre.

Dans l’attente d’une solution juridique à cette question qui demeure régie par un décret datant de 1993, “nous sommes en train d’?œuvrer cette année pour assurer un équilibre quant à la répartition des bourses”, a assuré M. Daoudi, notant que sur 106.000 demandes de bourse formulées, près de 80% seront satisfaites.

Source: aufait/MAP 

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